l'enduro
Se confronter à Mère Nature en parcourant une boucle cumulant une centaine de kilomètres, voire plus, tout en chassant le chrono dans certaines portions chronométrées, les spéciales, le programme d’une épreuve d’Enduro est l’un des plus complets. Et pas le moins exigeant. Physiquement déjà : il faut l’endurance pour s’infuser une journée de moto, tout en étant capable de signer quelques sprints où le cœur grimpe dans les tours.
Vous devrez ensuite apprendre à économiser et entretenir votre machine au soir d’une journée de course. A bon outil, bon pilote. Enfin, vous aurez à gérer votre temps et votre rythme en chemin pour pointer dans les temps impartis. Bref, il existe peu de sports motorisés offrant une relation si poussée entre l’homme et son environnement, lequel doit être maîtrisé, pour ne pas dire vaincu. Cela explique que les enduristes soient des amoureux de la Nature. Après, il est impératif de posséder le permis moto, les tracés empruntant des voies ouvertes à la circulation, et une moto en règle. Assurée, et en conformité avec le code de la route. Que l’on évoque le cas du championnat national ou des championnats régionaux. On précisera que selon la cylindrée de votre machine, votre niveau et votre âge, vous intégrerez l’une des 9 catégories définies par le règlement afin de concourir à armes égales avec vos adversaires. On notera sur le sujet qu’à l’instar du motocross, une Coupe de France des Régions est organisée chaque année pour couronner la ligue la plus compétitrice.
Si le progrès à ses vertus, le charme de l’ancien ne peut se démentir. Il y’en a même qui n’adhère qu’à cela. Voilà pourquoi la FFM a mis sur pied des championnats de France de motos classiques et historiques. Qu’importe le flacon, qu’il est 20, 30 ou 40 ans, surtout s’il apporte l’ivresse. Tout est question ici d’osmose entre l’homme, et sa machine.